Fable du Maître : L'ignorance
Avant propos
Alors, troisième texte, deuxième de la semaine, avec pour thème... Disons... La critique du monde par le Maitre ou Idk.
A savoir que dans le récit le Maitre se veut légèrement méprisant envers l'environnement, enfin, j'dis ça sans l'avoir écrit, peut-être que ça prendra une autre tournure au final.
Le texte cette fois-ci est une interprétation du Maitre par la pensée en quelque sorte. Dans le dernier conte, Nomadisouris ne parlait pas en même temps qu'il faisait l'action, ce sera le cas ici. Dieu nous garde.
Texte
"Ce fut un plaisir d'avoir affaire avec vous jeune homme, vous recevrez très prochainement votre diplôme de technologie, soyez en certain."
Encore une fois, je me disais que je chargerai Kokiris de remettre ce diplôme, je n'avais véritablement plus de soucis à me faire. L'entretien était terminé, et l'élève nouvellement diplômé s'en alla d'un pas pressé, surement pour appliqué ses nouvelles connaissances.
Les gens de nos jours me laissent perplexe tout de même, la voix vers la Terre sera bientot ouverte, et plutôt que de se préparer à ce qui les y attend, ils prennent soin de leur doux foyer et vendent leur produits à des prix toujours plus exorbitant. Enfin... Je n'ai plus à me soucier de cela, à mon âge.
Je monte au troisième étage d'Ashford pour procéder aux rénovations - ou plutôt au finalisation - du toit.
En pleine tâche, j'entend par ici quelques bruits étouffés, dans la direction opposée à l'internat. Je m'approche pour trouver l'origine de ceux-ci, mais constate rapidement que les bruits ne se prolongent pas.
Je passe dans le hall principal de l'étage, et vois le soleil par la fenêtre. Il fera nuit d'ici 5 minutes. Je décide donc de finaliser le hall, et de repartir en ville. Le dernier étage est... Sinistre, de nuit. Parfois des monstres y apparaissent, sortis de nulle part, préts à exterminer la première cible aisée qui se présenterait à eux.
Le hall fut vite finit, et je me mit en voie de la porte du couloir... Celle-ci est... Bloquée. Non pas fermée - il n'y a aucun verrou - mais bien bloquée. J'entend au dehors le grognements de quelques loups, et une ambiance de malaise prend place autour de moi... Je me sens observé. Je me retourne, je distingue une silhouette par la porte à l'autre bout du couloir. Je suis terrorisé à ce moment là, je n'arrive pas à analyser la situation et me contente de rentrer dans l'internat, de m'asseoir sur un lit, et d'attendre que mes idées ses clarifient...
Des centaines de milliers d'idées me traversent l'esprit ; la folie, la malédiction, le hasard, la blague, tout me traverse. La plupart des suggestions sont de loin de mauvaises chutes, j'espère qu'il ne se passe rien de mal au alentour. J'entend des grognements de zombies, et je commence à me rendre compte de la situation. Je suis bloqué dans l'internat, pièce à accès et issue unique, sans provision ni rien pour me défendre autre que quelques planche de bois en trop, avec une bande de zombies et... Autre chose dont je n'connais pas l'identité.
J'ai attendu quelques heures que les grognements diminuent avant de tenter ma chance. Au fond, c'est d'ailleurs d'une inutilité sans égale, puisque même si je réussissais à me débarrasser de ces pourritures (littéralement), je me retrouverai bloqué dans l'étage, dont les seules issues auraient surement étaient barricadées de l'extérieur elles aussi. Me vient donc à l'esprit une idée des plus... particulières peut-être, en tout cas, il m'est venu à l'esprit de sauter du toit, pour réatterir dans la fontaine. Chose simple, cela fait partie de l'entrainement de guerrier standard. Je pris donc l'escalier menant au toit, ce dernier se trouve dans l'internat, et observa le terrain pour être sur que rien ne pourrai m'arriver en bas... Je vis des loups. Des loups d'un noir profond, au regard sanglant. Je ne distingua pas la moindre amertume dans le regard de ces loups, qui me fixaient tous. J'eus le sentiments qu'ils n'étaient pas vraiment des loups. Dans le sens où ils m'évoquaient plus des créatures sylvestre malfaisantes, satyriques, qui se seraient changé en loups...
Je me résolut à faire demi-tour, et à attendre que quelque chose se passe... Au moment de me retourner la silhouette que j'avais vu précédemment se tenait droit devant, à peine un mètre plus loin, légèrement plus élevé.
C'était une sorte d'ombre... On aurait dit un homme, dans une robe de cérémonie satanique, d'un noir profond. Il cachait son visage de sa capuche longue. Je fis mon possible pour ne pas réagir brutalement. La peur du vide, la peur de cet "Être"... Constatant alors qu'aucun mouvement n'émanait de la prétendue personne, j'avança ma main, tremblante, et effleura la robe. A ce moment là, un bruit sonique, puissant, et grave intervint. Le personnage leva lentement la tête, tendis que tout autour d'Ashford une sphère d'un violet profond se dessinait. J'avais alors l'impression que l'académie avait été coupée du monde, de la manière la plus littéraire qui soit. Je ne voyais, ni ne ressentais la présence de quoi que ce soit derrière la sphère. Et fixait la personne dont le visage allez bientôt se découvrir.
Je vis du sang couler par dessus la robe au niveau de la large encolure faciale qui cachait la bouche à l'individu. Ses yeux allaient se révéler. Mais je ne vis rien, et la robe tomba comme un simple rideau soumit à la dure gravité. Je resta bouche bée. Je m'attendais à tout sauf à cela. La robe était vide de corps, à défaut de quelques lettre écrites dans une encre rougeâtre connu chez nous sous le nom de "sang", et dans une langue dont même les moindre caractère m'étaient inconnus. Alors que j'étais penché sur le "cadavre", je relevais la tête pour constatait que la mise en scène était terminé. La mâtiné était arrivée. La sphère parfaitement dissipée. Mais la robe et le message étaient toujours là.
Je les cacherai donc quelques part, dans un endroit des plus secrets d'Ashford, où personne d'autre que moi ne saura les retrouver. L'individu à la cause de tout ceci referait surement surface une autre fois, et en attendant ce jour, j'étudierai l'écris scrupuleusement.
Qui sait ce que cela m'apportera? À moi, ou au monde d'ailleurs. Malédiction? Pouvoirs destructeurs?
Je l'ignore.