Fable du Maître : Bois-Sommeil
Avant propos
L'histoire actuelle est une "description" scénarisée de "Bois-Sommeil", plus communément appelé Sleepywood. J'espère que ça vous plaira. La prochaine histoire aura pour thème le Chapitre Zer0.
Pour parler de l'histoire qui va suivre et bien, c'est un récit à la première personne, comme si le narrateur racontait ce qu'il s'était passé. Voila. *go*
Texte
La végétation de cette forêt était colossale. Le feuillage était trop dense pour laisser passer le soleil, et seuls quelques rayons de soleils arrivaient à le percer. Mais ce peu de lumière suffisait à éclairer une grande zone, étant donné la nulle présence d'autre source de lumière dans le sous-bois. Aussi, les monstres étaient abondants ici... Fort abondant à vrai dire. Heureusement pour nous, ils semblaient être plutôt réticents à se rapprocher du chemin naturel que nous empruntions. Peut-être souhaitaient-ils simplement poursuivre leur occupations. En tout cas, quelques uns restaient sur notre chemin, essayant de faire de nous leur repas. Mais leur sauvagerie n'égala en aucun point nos armes modernes. Dommage pour eux.
"Nous" étions cinq. Cinq aventuriers qu'on avait chargé de fouiller le bois et de prendre note de toute découverte. La mission semblait aisée : marcher dans une forêt et prendre note de ce qui nous entoure. Pourtant après quelques temps, nous nous rendîmes compte de plusieurs. La première étant le silence. Le silence oppressant qui nous vint soudain à l'esprit simultanément, soudain aussi percevable que n'importe quel cri strident de vipère Coartale. Ce silence nous libérant l'esprit pendant une trentaine de secondes, nous en perdîmes notre sens de l'orientation, et en oublions pourquoi nous étions là. Nous n'étions d'ailleurs même plus sur le chemin. Nous étions tous entrain de regarder autour de nous, cherchant à comprendre la situation, et nous rendions compte que les autres étaient dans le même cas de figure. Encore une fois la même idée vint à l'esprit de tous : "Serions-nous perdus, et bloqués dans cette forêt?".
Après plus de deux heures de marche, nous trouvions un lac, à ciel ouvert, et nous en profitions pour boire à notre guise. Le lac était surmonté d'une racine d'arbre géante qui formait comme un pont. Une fois hydratés et rassurés par le confort relatif du lieu, nous repartîmes, en passant par dessus le pont. Alphonse, qui était en quelque sorte l'intellectuel du groupe (au diable ces pratiques scientifiques, l'aventurier n'envisage pas l'avenir! Il le vit!), était à la traîne, quelques mètre derrière nous, à prendre note du lieu en bon professionnel car personne d'autre ne semblait vouloir le faire. Nous prenions donc sans hésiter un peu d'avance sans trop nous soucier des risques, qui étaient d'ailleurs moindres. Nous entendîmes soudain un cri étouffé. Une sorte de créature reptilienne de presque 3 mètre se trouvait derrière Alphonse et le tenait fermement dans ses griffe. La créature était un reptile spécial, ayant l'air équipé en temps que "Grand Prédateur" : Il était doté de longs bras avec au coude une griffe acérée et au bout des bras des griffes tenaillées, s'accrochant facilement à n'importe quelle surface. Ses deux pattes étaient dotées d'un schéma similaire, alors que sa queue était parsemée de rasoirs et se terminant sur une sorte de dard, chose fort rare pour un "sang-froid".
La bête ouvra grande sa gueule pour en laisser sortir un sifflement hostile et découvrit une paire de mandibules intérieures, placées en avant de sa dents. La capacité de ce système nous fût démontrée sur le champs, alors que la créature tenailla la tête de notre ami impuissant face au monstre que nous venions de rencontrer. Il ramassa la tête tombée par terre, et s'en alla satisfait de son butin, emportant le corps et la tête séparément. Tout cela se passa très rapidement, et nous n'avions même pas eut le temps de penser à tirer sur la créature. Et puis... Etait-ce si mal que cet homme soit mort au final? Nous aurions besoin du plus de nourriture possible, et nous n'pouvons plus nous permettre de protéger les faibles maintenant. Nous venons de voir que ceci n'avait plus rien de professionnel, et qu'il était désormais question de survie. Après avoir nettoyé les quelques rations du défunt dans l'eau du lac, nous reprîmes notre route.
Nous n'avançons plus depuis 3 heures. La décision est sans appelle, nous n'irons pas plus loin. Face à nous se dresse un nid, à la fois de paille et de branches taillées mortellement. Les oeufs font facilement plus de 2 mètres de diamètre, et nous ne nous risquerons pas à rencontrer leur mère, surtout s'il s'agit d'un autre de ces lézards. Ou pire; d'une araignée. J'ai horreur des araignées.
Une occasion se présente néanmoins pour franchir le nid : quelques créatures atypiques se sont finalement décider à s'attaque au nid. Les oeufs leur feront de magnifiques omelette sans doute, mais cela est notre chance pour passer. Le constate qu'à ma plus grande déception la créature est en effet une araignée de taille assez géante, excédante de loin à l'homme lézard rencontré tantôt. Celle-ci défendait ses contres quelques envahisseurs eux aussi arachnoïdes, qui eux l'attaquaient de loin à coup de venin. La plus grande néanmoins les domina totalement et ne sentait même pas le venin. Elle agrippait les plus petits de loin dans ses toiles qu'elle propulsait à grande vitesse, et se rapprocher ensuite pour les broyer entre ses mandibules. Je n'm'attarderai pas sur les détails, ma phobie me tuerait avant que j'eus finit ma description.
Nous avancèrent aussi vite que le silence nous le permettait pendant que les araignées s'entre tuaient. Mais de malchance, elle remarque le dernier d'entre nous. Elle l'agrippa aussitôt dans ses toiles, et notre ami nous implora au plus vite de fuir, et de le laisser derrière. Nous ne pouvions pas tous mourir, et il fallait que nous nous dépêchions. Nous ne le fîmes point attendre. et je fus le premier à courir aussi vite que possible, en essayant toujours de faire le moins de bruit possible. Je me retourne alors pour voir ou en sont mes amis et constate l'état catastrophique du premier touché. Déja emballé dans un cocon, de petites araignées commençaient à s'attrouper autour de la carcasse et prirent place dans son corps à travers deux effroyablement larges trous que la mère avait ouvert de ses mandibules pour faciliter la tâche à ses bébés. Cette dernière tenta une deuxième fois d'attraper l'un de nous, et ce fut moi qu'elle agrippa dans sa toile. Toutefois elle ne fit que fixer mon pied droit au sol, ne me paralysant que partiellement. J'attrapais mon couteau, trancha les filaments et couru de plus belle, le coeur battant si vite qu'un séisme aurait pu me secouer sans que je m'en rende compte. Après ceci l'araignée abandonné sa cause et décida de rentrer au foyer. Ses bébés avaient droit en ce moment à un bon repas organique en plus d'une partie de nos provisions.
Affolés, fatigués et démoralisés, nous nous arrêtions pas de courir. Je cru mourir d'épuisement au bout de 30 minutes, mais la peur de l'endroit m'avait obligé à continuer durant tout ce temps. Le moral étant déja bas au sein du groupe, il le fut encore plus lorsque je me rendis compte qu'entre temps nous avions encore perdu quelqu'un. Quel moyen stupide pour mourir que d'égarer le reste du groupe! Nous n'étions désormais plus que deux, et de provisions que pour deux, n'ayant pu récupérer celles des autres. Je lisais dans le regard de mon ami "C'est finit, nous avons perdu. D'ici 30 minute, un lézard, un insecte ou n'importe quel autre prédateur terrifiant de ces lieux nous aura trouvé. C'est la fin.".
La dépression fut d'autant plus grande pour moi, étant Chef du Groupe, ces hommes étaient sous ma responsabilité... C'était donc ma faute s'ils étaient morts, et celle de personne d'autre. La malchance n'y était pour rien, j'avais simplement dût mal faire quelque chose. Je le regardais d'un air abattu, tandis que lui regardait son canif qu'il avait ramené du désert. je comprit tout de suite ce qui lui passait par la tête : à quoi bon avoir une arme? Ces horreurs pouvaient nous paralyser comme bon leur semblait, nous abattre furtivement, et pouvaient surement nous éliminer d'un tas d'autres manières. Je me leva alors pour aller lui dire de le gardait, car dans la moindre situation, cela pourrait nous être utile. Au moins avec ceci, nous pourrons nous défendre contre la basse-gamme des créatures de ces lieux.
Quelques mètres plus loin nous remarquèrent une grotte, ornée de lichens et d'autres vignes, dans laquelle on semblait pouvoir descendre. Ce que nous fîmes alors. Nous atterrir d'abord dans une paroi assez étroite, les murs étaient de grès, et nous avancions prudemment. Le lieu fourbe eut raison de mon dernier compagnons, sous lequel le sol s'affaissa pour déboucher dans un tunnel immense. Maintenant seul, je continuer mon chemin, j'arrivais bientôt dans cette grotte immense en étant toujours intact, et constata que les monstres des lieux semblaient faibles, et pourtant hostile. Bon signe pour moi, trop bête pour mon camarade dont je croisais le cadavre à multiples reprises en m'égarant dans les alentours, qui auraient pu survivre bien plus longtemps sans l'affaissement de terrain.
Après quelques minutes de marches, je découvrit une salle immense. Une véritable salle avec une table de banquet. Sur cette tables, de multiples gâteaux et autres pâtisseries. La vue de la table en était comique. Sérieusement. Un stock de nourriture de luxe en dehors de l’imaginable avait été dressé sur la table. Sur les murs de la salle, je pu lire une frise, disant qu'une fois que je me serai reposé, je devrai poursuivre ma route vers la fin du tunnel, et je trouverai l'objet ultime de ma quête. Je partis donc rapidement, après avoir manger un peu, car je dois bien avouer que la faim commencer à se faire sérieusement ressentir. Je continuais donc jusqu'à arriver à une porte, dont le levier était caché dans les environs. Je franchis celle-ci, et elle se referma derrière moi aussitôt. J'étais désormais face à un pont surplombant un lac de lave. La salle étaient si immense que je ne pus distinguer la fin du lac de lave, peu importe de quel coté je tournais la tête. Une fois arrivé au bout, une porte de pierre s'ouvrit face à moi dans un craquement colossal. Dans cette dernière salle, une dernière porte. Infranchissable. Une porte massive de fer renforcé. Une inscription sur le mur me signale que cette porte nécessite une clé. Je n'en ai aucune.
Je repense à tout ce qui m'est arrivé depuis mon arrivés dans ces bois, jusqu'à mon enfermement dans la salle. La porte de pierre s'était soulevée derrière moi et il était maintenant impossible de la franchir dans ce sens. Coincé dans une salle, assit entre deux escalier en attendant quoi? Une mort longue et douloureuse. Dans le silence complet, et repus par quelques pâtisseries placées là pour narguer les pauvres aventuriers piégés dans cette salle. Je ne fais qu'attendre l'échéance finale, ma mort, perplexe, face à cette immense porte de fer et ce qu'elle cache.
Aprés propos
Voila, c'est finalement finit! Et bien je pense que c'est le plus long que j'ai jamais écrit... il m'a prit une heure. Précisement. Je pense que celui-ci est plutôt bien réussi!